Le chœur du Canto

JEAN GOLGEVIT
Il y a deux façons de présenter Jean Golgevit.

L'une, officielle, détaille une éloquente biographie.

Conseiller technique et pédagogique en expression musicale au Ministère de la Jeunesse et des Sports, il crée des pédagogies musicales pour adultes : démarche du « langage musical », technique du « comportement » en direction de chœur, groupes « ballade » (groupes vocaux sans direction, suite à un important travail d’écoute).

Violoniste, compositeur, formateur de chef de chœur, il est chef de chœur lui-même. A ce titre il a notamment monté la « Cantate du bout du monde » de Jef Le Penven et Pierre-Jakez Hélias, « l'Oratorio para el pueblo » d'Angel Parra, la « Misa Criolla » d'Ariel Ramirez, la « Cantate du 9 Octobre » de Raoul Maldonado, « Vamos a Vivir » de Guy Fourcaud, et il a dirigé plus de trente concerts avec le « Canto General ».JG noir

La seconde manière est affective.

Pour les finistériens, Jean Golgevit est ce conseiller en expression musicale qui, entre 1961 et 1973 a donné un essor décisif au chant choral à la pointe de la Bretagne. Les bretons étaient réputés peu musiciens ? Il a relevé le défi, sillonné inlassablement les routes bretonnes, formé des chefs de chœur, créé et dynamisé des équipes, a partagé son amour de la musique et sa foi dans les possibilités de la voix humaine.

Jean Golgevit est un grand professionnel dont l'autorité se tempère d'humour, un homme de cœur et de passion.

Après avoir dirigé les « Kanerien Penn ar Bed » pendant 10 ans puis le « Chœur Penn ar Bed » de 1994 à 2009, Jean Golgevit a éprouvé la nécessité de créer un ensemble choral dont les membres s’engagent individuellement dans une démarche de qualité vocale. Il invite autour de cette exigence depuis janvier 2010 les choristes qui souhaitent répondre à cette nécessité actuelle.
Garder toute sa place à l’expression individuelle, partager la compréhension profonde des textes musicaux, donne une richesse sonore de l’ensemble choral, c’est la quête de Jean Golgevit :
« Que le son du groupe soit la résultante des richesses de chacun »



PASCAL KELLER
"Mon désir profond est que ces concerts fassent découvrir, connaître et aimer la musique classique à un nombre croissant de personnes.

Le concert traditionnel correspond peu à ma personnalité. Jouer en public représente beaucoup pour moi : étant un homme de communication, je ne peux me contenter simplement le jour du concert de jouer un programme, de saluer le public puis de m’en aller. Pour moi, cette façon de faire de la musique est trop frustrante, trop peu humaine, trop inachevée.

J’ai besoin d’une réelle rencontre avec le public. Et pas seulement en fin de concert, mais tout au long de celui-ci : besoin de lui parler, de l’interroger, de le provoquer, de le séduire, de le faire réfléchir, d’éveiller sa curiosité, de le cultiver, de l’émouvoir, de lui faire partager intensément par les sons, mais aussi par les mots, mon amour de la musique ; besoin d’une rencontre qui soit belle et profonde, qui ne nous laisse, ni lui, ni moi, semblables à ce que nous étions auparavant, besoin aussi de discuter avec les gens après le concert, d’échanger, de savoir ce qui les a touchés, ce qui leur a déplu, comprendre…

Être toujours à leur écoute, sans complaisance, ni démagogie, et apprendre sans cesse à leur contact comme ils peuvent apprendre de moi…"

Pascal Keller




DIMITRIS MASTROGIOGLOU

Né en 1962 et d’origine grecque, il a commencé à jouer du bouzouki à l’âge de huit ans, donnant pour Chypre son premier concert public à l’âge de treize ans. Il a reçu ensuite une formation musicale et pianistique complète (harmonie, contrepoint, orchestration, fugue) au Conservatoire National Supérieur d’Athènes, puis a étudié la musicologie en France au cours de son Master à l’Université de Paris VIII.

Il a joué, en solo ou avec de nombreux instrumentistes, chanteurs, et compositeurs, sur divers plateaux télévisés, scènes de concert, ou grands stades du monde, dans de nombreux pays d’Europe et du Proche-Orient:
Il est aussi l’auteur de quelques chansons et compositions pour clavier, bouzouki, ensemble d’instruments avec voix, destinées à la scène, au cinéma, à la télévision ou à la publicité .

Entre autres participations, il a accompagné le Chœur Penn ar Bed lors du concert Theodorakis et les poètes donné à Quimper en mai 2007, concert repris en août 2008 à Lavrio.

En juin 2012, à Clermont-Ferrand, il a joué aux côtés d’Angélique Ionatos, dans le Canto General.




GABRIELA BARRENECHEA

Contrainte à l’exil, Gabriela Barrenechea s’installe en France dans les années 1980.
Lorsqu’elle chante Pablo Neruda et Gabriela Mistral,
elle affirme avec fierté son appartenance culturelle au Chili où elle est née.
Compositrice, chanteuse, guitariste et comédienne, elle compose et écrit ses propres spectacles.
Elle travaille aussi avec plusieurs compagnies.

Musiques, poésies, chansons, son répertoire s’est enrichi en Europe au gré de ses rencontres.
Federico Garcia Lorca, Prévert, Mac Orlan et Frédéric Mistral, Violetta Parra,
Barbara et Pierre Perret, et bien d’autres, sont autant de sources d’inspiration.

Dans le trio « Morenica », elle chante des chants séfarades, ces chants qu’elle a
dans sa valise depuis plus de trente ans.
Chants d’errance, de veillée, chants qui traversent le temps et qui racontent l’exil, l’amour filial,
la vie quotidienne, des histoires immortelles. (1).

Dans le domaine lyrique, avec sa voix merveilleuse et envoutante de mezzo-soprano,
elle interprète des oeuvres telles le Requiem et Les Noces de Figaro de Mozart,
le Stabat mater de Pergolèse, Didon et Énée de Purcell, le Gloria de Vivaldi, le Magnificat de
Bach…

Ses créations, surgies de son univers intérieur et de son histoire à travers les continents, nous emmènent par des chemins connus
et inconnus qu’elle a souvent elle même dessinés de ses propres couleurs. Au fil des ans et du travail, sa voix et son corps se façonnent,
vibrent et raisonnent en interaction perpétuelle.
En recherche permanente, elle appuie son art et son enseignement sur l’Eutonie (2) et la pratique du Roy Hart (3). Son sens des
autres anime en elle cette envie de transmettre et de partager à la fois ses savoirs et ses pensées.

Infatigable voyageuse, elle chante en Suisse, au Mexique, aux Etats-Unis, en Angleterre, en Italie. Depuis plusieurs années, elle
passe quelques semaines au Bénin pour encadrer des stages pour la population béninoise au centre culturel français de Cotonou.
Elle enseigne dans des centres polyphoniques régionaux ( Île-de- France, Poitou-Charente…), des Maisons de quartiers ( Angers ).
Elle travaille également avec ATD Quart Monde auprès de populations en difficulté.

1. triomorenica.fr
2- L’Eutonie est une pratique corporelle liée à l’idée d’une tonicité harmonieusement
équilibrée.
3- Le Roy Hart s’inspire du travail expérimental mené par Alfred Wolfsohn, professeur de
chant allemand, sur l’interaction entre le psychisme et l’exploration vocale et corporelle.

CONTACT : gabrielab@laposte.net
http://www.gabriela-barrenechea.fr/




JEAN-CHRISTOPHE GREGOIRE-ALBERTINI

Baryton, enseignant de formation, d’origine Corse, Jean-Christophe Grégoire- Albertini découvre et se consacre à l'art lyrique après une expérience théâtrale au sein de la compagnie « Jolie Môme ».
Dès lors, il chante en scène de nombreux rôles dans des productions d’Opéra : « Le Barbier de Séville » (Figaro), « Hamlet » (Hamlet), « L’Opéra d’Aran » (Mickey), « L’Elixir d’Amour » (Belcore), « Carmen » (Escamillo, Moralès, Le Dancaïre), « Roméo et Juliette » (Mercutio), « Mireille » (Ourias), « Paillasse » (Silvio), « La Bohème » (Schaunard, Marcel), «Tosca » (Le Sacristain), « Orphée et Eurydice » (Orphée), Iphigénie en Tauride (Oreste), Didon et Enée (Enée), et d ’Opéra comique comme « La Veuve Joyeuse » (Danilo), « Les Cloches de Corneville » (Le Marquis), « La Fille du Tambour Major » (Robert), « La Mascotte» (Pippo), «Gipsy » (Rodolf), « La Belle de Cadix » (Ramirès), « Le Prince de Madrid » (Costillarès), «Andalousie » (Valiente), « La Caravelle d’or » (Alphonse) « Violettes Impériales» (Don Juan), etc.

Au programme de 2012-2013 : « Le Vin Ailé », spectacle lyrique original sur le thème du vin qu’il a écrit et réalisé (Villefranche-sur-Saône, Bandol, Belleville-sur-Saône…), Costillarès dans « Le Prince de Madrid » (Villeurbanne), Oreste dans « Iphigénie en Tauride » de Glück (Festival d’Opéra des Landes), Ramirès dans « La Belle de Cadix » (Thionville, Toulouse, Boulogne-sur-Mer), Le Marquis des « Cloches de Corneville » (Arras), Le Prince Rodolf de « Gipsy » au Pin Galant (Mérignac)...

Il mettra en scène et dirigera « Didon et Enée » de Purcell avec le Choeur Voix Si - Voix La dont il est le chef et fondateur.

Il participera à un « Gala Offenbach » à Biarritz pour le Nouvel An, au Festival d’Opérette d’Aix-les-Bains et cet été à un « Gala Francis Lopez ». Il interprètera Papageno de « La Flûte Enchantée » de Mozart au Mans et Alençon et chantera le baryton solo de « La Passion selon Saint-Jean » de Bach, le « Te Deum » de Charpentier, des Motets de Jean- Philippe Rameau à Montpellier avec l’Ensemble Vocal de Montpellier, le baryton solo dans « El Canto General » de Mikis Théodorakis à Brest et au Mans …

http://jchris.gregoire.free.fr/









PIERRE FIGARO
Né en Guadeloupe, il fait ses études en France.

Aprés l'obtention d'une médaille d'or de clarinettiste, il se dirige vers le chant obtenant en 1982 le grand prix de chant à Vichy.

Aprés une carrière de chef d'orchetre de la Musique des équipages de la Flotte à Brest, il enseigne la technique vocale à l'IUFM de Brest et de Quimper, effectue des interventions à la Faculté de Médecine et à l'école de soins infirmiers.

Sa sensibilité et sa patience lui permette d'effectuer un travail reconnu auprés d'enfants trisomiques et déficients intellectuels.

Il dirige plusieurs chorales où par ses talents de pédagogue, il sait motiver l'enthousiasme de ses choristes et travaille comme professeur de chant.

Pierre Figaro est régulièrement sollicité dans le Finistère en tant que soliste dans diverses œuvres classique ou lyrique.



NORMA LOPEZ
Née en Uruguay, elle apprend le chant à l'Escuela Nacional de Arte Lirico. Arrivée en France, elle poursuit sa formation avec Martine Surais au Conservatoire de Rennes, puis à l'Ecole Normale de Paris.

Engagée dans la troupe de L'Opéra National d'Uruguay, elle a chanté les rôles de Donabella dans « Cosi Fan Tutte », et Olga dans « La Veuve Joyeuse ».

En France, elle chante Tisbé dans « La Cenerentola » au Théâtre d'Herblay, La Dama dans « Macbeth » au Théâtre du Châtelet et à l'Espace des Blancs-Manteaux de Paris.

Au Théâtre de L'Esplanade de St-Etienne, elle interprète notamment les rôles de La Babylonienne dans « Hérodiade » et Flora dans « La Traviata », mise en scène par Marta Domingo.

En 2003 à Séville et Salamanque, elle chante dans « Carmen Flamenca », sous la direction musicale de Henri Agnel.

En 2005, au Festival d'Avignon, elle crée le rôle principal de Serpina dans « La Serva Padrona ».
Parallèlement à sa carrière scénique, elle a une intense activité de concerts et d'oratorio :
« Magnificat et Cantates » de J-S. Bach à Rennes,« Requiem » de Mozart (Eglise St-Séverin, Paris), « David Penitente (Cathédrale St-Charles de St-Etienne, sous la direction du maestro Patrick Fournillier).

2006 : plusieurs récitals consacrés aux mélodies latino - américaines, espagnoles et italiennes; notamment à Londres, avec un concert à l'Eglise Piccadilly, dans le cadre du Festival Ginastera, accompagnée par le spécialiste et directeur du festival, maestro Alberto Portugheis.

2007 : Festival Toulouse d'Eté : elle crée et interprète un spectacle autour de la Zarzuela, « On m'appelle Zarzuela ».
2009 : Festival d’Avignon et dans le cadre du festival de Musique sacrée: Stabat Mater de Pergolèse avec Les Solistes d’Héliade.
Festival Présences à la Maison de la radio à Paris, soliste dans « Les Noces de Villages» de Bélà Bartok sous la direction de Peter Eotvös avec la Philarmonie de Radio-France et l’ensemble vocal Héliade.

2010 : Scène Nationale de Sète, elle interprète Bistanclac, opéra de chambre de Jean-Marc Boudet, mis en scène par Bélà Czuppon, avec l’ensemble vocal Héliade sous la direction d’Elène Golgevit.

Elle enregistre plusieurs disques de mélodies espagnoles et latino-américaines.
Elle est directrice artistique du Festival du Tertre en Normandie depuis 2005.
Elle travaille en collaboration étroite avec Elène Golgevit.

En août 2010 à Pont Croix, Norma Lopez a été formatrice du stage pour choristes amateurs.






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